COMESA : vers le lancement de l'Union douanière

Port Louis, 9 septembre

Les travaux techniques pour le lancement de l'Union douanière du Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA) progressent de façon satisfaisante. Le lancement de l'union douanière est prévu pour décembre 2008. Le bloc régional a dressé une liste de produits qui seront protégés et qui attirent des droits de douane et autres taxes sous l'union douanière. C'est ce qu'indique le bulletin du COMESA pour ce mois de septembre.

Les Etats membres du COMESA travaillent déjà sur l'harmonisation de leurs taux de taxation à l'importation pour converger vers les quatre Common External Tariff (CET) qui imposera un zéro taxe sur des matières premières et capital marchandises, 10% sur des produits semi-finis et 25 % sur de produits finis.

Récemment, la sixième rencontre régionale s'est axée sur des produits sensibles et des programmes ta-rifaires à Lusaka. Les experts se sont réunis pour finaliser les taux communs de taxation à être imposés par le COMESA sur des produits importés hors de la région.

L'objectif était d'améliorer et finaliser le CET et les droits seront les mêmes. A titre d'exemple, si l'on paie une taxe de 25 % sur une voiture au Zimbabwe, elle sera la même dans d'autres pays du bloc. Exception faite dans des circonstances où un pays membre estime que certains produits ont besoin de protection. Par conséquent, cet Etat sera autorisé d'imposer des tarifs légèrement différents en dehors du CET. Par exemple, en Zambie où il y a du cuivre en abondance, ce pays peut imposer des tarifs différents dans le but d'éviter les importations des produits à bon marché pour concurrencer injustement la Zambie. Le gouvernement zambien peut appliquer des tarifs en dehors du CET. Cette option est valable pour tous les pays membres.

Une liste définitive de produits sensibles sera présentée au Conseil des ministres en marge du lancement de l'union douanière.

L'union douanière est une phase d'intégr tion au-delà de la zone de libre-échange puisqu'on s'attend à l'introduction d'une devise uniforme et des impôts communs parmi les 19 Etats membres du COMESA.