Une réunion euro-africaine sur l'énergie débute mercredi à Maurice

La sixième réunion conjointe d’experts sur le Partenariat Afrique-Union européenne pour l’énergie (PAEE), débutera mercredi à Port-Louis, la capitale de l’île Maurice, à l’initiative du ministère mauricien de l’Energie, de l’Union européenne (UE) et de la Commission de l’Union africaine (CUA).

Cette rencontre de trois jours vise à finaliser un plan d’action pour l’approvisionnement en électricité à environ 250 millions d’Africains jusqu’en 2020.

Les participants viendront, entre autre, de l’Algérie, du Bénin, du Burundi, du Cameroun, de l’Egypte, du Ghana, du Togo, de l’Ouganda, de l’Afrique du Sud, du Mali et de Maurice.

Un officiel du ministère mauricien de l’Energie a indiqué que le plan d’action entre dans le cadre du partenariat entre Africains et Européens visant à mobiliser un plus grand nombre de ressources financières, techniques et humaines en faveur du développement énergétique de l’Afrique.

Il vise également à accroître les investissements européens et africains en matière d’infrastructures et d’interconnexions sur le continent africain et de promouvoir l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique.

Il a souligné que ce partenariat constitue un cadre à long terme pour le dialogue politique structuré et la coopération entre l’Afrique et l’Europe sur les questions énergétiques qui sont d’une importance stratégique pour les deux continents.

Ses objectifs sont d’accroître les investissements européens et africains dans les infrastructures et les interconnexions énergétiques à l’aide de nombreux instruments bilatéraux.

Le PAEE entend également promouvoir les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et une meilleure gestion des ressources énergétiques.

L’officiel mauricien a rappelé que de nombreux pays des deux continents dépendent des importations de pétrole, de gaz, de biomasse et d’électricité et doivent importer au moins l’un des éléments de leur bouquet énergétique.

«Le manque d’infrastructures énergétiques et les difficultés d’accès à l’électricité, aux carburants destinés au transport et aux combustibles de cuisson demeurent un obstacle majeur au développement durable de l’Afrique», a-t-il ajouté