Révision constitutionnelle à Madagascar
Le président Marc Ravalomanana avait annoncé le 22 janvier 2007, soit trois jours seulement après la cérémonie d’investiture qui ouvrait son second mandat, l’organisation d’un référendum pour « ajuster » les dispositions constitutionnelles au double impératif de la vitesse d’exécution et d’une obtention de résultats rapides dans la mise en œuvre de la politique de développement.
Lundi 19 février, au retour du chef de l’Etat du 24e sommet France-Afrique qui s’était tenu à Cannes, le conseil des ministres a fixé la date de la consultation populaire pour le 4 avril 2007, or ce choix ne laisse pas beaucoup de temps pour une campagne d’explication véritablement utile, ni pour le débat qui ne manquera pas de s’instaurer.
Comme à son habitude, le pouvoir affiche une détermination qui ne fait aucun cas des états d’âme que sa démarche peut susciter.
Ainsi, le projet est mené tambour battant, alors même que le caractère urgent de la révision de la Constitution prête à discussion, tout au moins, au vu de la pratique institutionnelle qui a eu cours tout au long du précédent mandat.
Les dirigeants se sont bien accommodés du texte actuel, en faisant le choix, notamment, de suspendre les organes exécutifs et délibérants des six provinces autonomes qui sont les assises constitutionnelles de l’Etat, depuis avril 1998.
En réalité, le transitoire qui dure n’a jamais créé de problèmes notables dans le fonctionnement des institutions à Madagascar et, les rares fois où une hésitation a pu apparaître sur la conduite à tenir, la Haute cour constitutionnelle a toujours su rendre un avis approprié à la situation.
Télécharger le projet de texte constitutionnel
Lundi 19 février, au retour du chef de l’Etat du 24e sommet France-Afrique qui s’était tenu à Cannes, le conseil des ministres a fixé la date de la consultation populaire pour le 4 avril 2007, or ce choix ne laisse pas beaucoup de temps pour une campagne d’explication véritablement utile, ni pour le débat qui ne manquera pas de s’instaurer.
Comme à son habitude, le pouvoir affiche une détermination qui ne fait aucun cas des états d’âme que sa démarche peut susciter.
Ainsi, le projet est mené tambour battant, alors même que le caractère urgent de la révision de la Constitution prête à discussion, tout au moins, au vu de la pratique institutionnelle qui a eu cours tout au long du précédent mandat.
Les dirigeants se sont bien accommodés du texte actuel, en faisant le choix, notamment, de suspendre les organes exécutifs et délibérants des six provinces autonomes qui sont les assises constitutionnelles de l’Etat, depuis avril 1998.
En réalité, le transitoire qui dure n’a jamais créé de problèmes notables dans le fonctionnement des institutions à Madagascar et, les rares fois où une hésitation a pu apparaître sur la conduite à tenir, la Haute cour constitutionnelle a toujours su rendre un avis approprié à la situation.
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