Les Commissions de l'UA et de l'UE approuvent un communiqué final à Charm El Cheikh
Communiqué final conjoint (format pdf)
Des délégations de 80 pays et des représentants des Commissions de l'Union africaine (UA) et de l'Union européenne (UE) se sont réunis aujourd'hui en Egypte, où elles ont approuvé un communiqué final et reçu lecture de la déclaration de Lisbonne qui sera présentée lors du sommet UE-Afrique.
Cette rencontre à Charm El Cheikh correspond à la dernière réunion ministérielle avant le Sommet de Lisbonne. Il est revenu au ministre portugais des Affaires étrangères, Luís Amado, et à Ahmed Abdul Geid Luí Michel, son homologue du pays hôte, l'Egypte, ainsi qu'au MAE du Ghana et au commissaire de l'UA chargé des affaires économiques, Maxwell Mkwezalamba, d'ouvrir la session.
Quant à la déclaration de Lisbonne, il s'agit d'un document qui sera présenté lors du Sommet UE-Afrique. Cette déclaration, qui a été lue pendant la réunion, édicte un nouveau partenariat, fondé sur l'interdépendance, la souveraineté et le respect sur un pied d'égalité vis-à-vis de l'Afrique dans son ensemble.
"Le sommet UE-Afrique, qui rassemble l'Union européenne et l'Union africaine, est pour nous une occasion hors pair de relever, ensemble, les défis actuels de nos continents, l'année même où se célèbrent deux cinquantenaires : les 50 ans de l'intégration européenne et les 50 ans des premières indépendances en Afrique", peut-on y lire.
"Tout en reconnaissant les leçons et les expériences du passé, nous nous rallions à la certitude que notre futur commun demande une approche audacieuse pour que nous puissions affronter, avec confiance, les exigences d'un monde globalisé".
Le texte reconnaît les ambitions de l'UE et de l'UA et tout ce qu'elles ont partagé et partagent à l'heure actuelle, en affirmant leur détermination à construire un partenariat d'égaux "en transposant la relation classique donateur-bénéficiaire", en entreprenant une stratégie de partenariat politique construite à l'aune de valeurs, de préoccupations et de défis communs".
La réunion a encore approuvé un communiqué final qui souligne l'importance des rapports stratégiques entre l'Europe et l'Afrique.
D'après le libellé, le renforcement de la coopération dans plusieurs domaines a été bien accueilli par la réunion, en évoquant aussi le souhait que le prochain Sommet de Lisbonne donne un nouvel élan au processus engagé au Caire en l'an 2000.
"Dans ce contexte, les ministres et les chefs des délégations ont mis en évidence la relation historique entre les deux continents et la nécessité de continuer à développer le partenariat entre l'Afrique et l'UE, fondé sur les principes du dialogue constructif et le respect mutuel".
Le document fait également allusion au Plan d'action qui est centre du partenariat entre l'Afrique et l'UE, document dont la réunion s'est félicitée, en réitérant l'importance de miser avant tout sur les actions prioritaires conjointes en faveur des populations de l'Afrique et de l'Europe, un engagement qui vise à renforcer le partenariat politique.
Des délégations de 80 pays et des représentants des Commissions de l'Union africaine (UA) et de l'Union européenne (UE) se sont réunis aujourd'hui en Egypte, où elles ont approuvé un communiqué final et reçu lecture de la déclaration de Lisbonne qui sera présentée lors du sommet UE-Afrique.
Cette rencontre à Charm El Cheikh correspond à la dernière réunion ministérielle avant le Sommet de Lisbonne. Il est revenu au ministre portugais des Affaires étrangères, Luís Amado, et à Ahmed Abdul Geid Luí Michel, son homologue du pays hôte, l'Egypte, ainsi qu'au MAE du Ghana et au commissaire de l'UA chargé des affaires économiques, Maxwell Mkwezalamba, d'ouvrir la session.
Quant à la déclaration de Lisbonne, il s'agit d'un document qui sera présenté lors du Sommet UE-Afrique. Cette déclaration, qui a été lue pendant la réunion, édicte un nouveau partenariat, fondé sur l'interdépendance, la souveraineté et le respect sur un pied d'égalité vis-à-vis de l'Afrique dans son ensemble.
"Le sommet UE-Afrique, qui rassemble l'Union européenne et l'Union africaine, est pour nous une occasion hors pair de relever, ensemble, les défis actuels de nos continents, l'année même où se célèbrent deux cinquantenaires : les 50 ans de l'intégration européenne et les 50 ans des premières indépendances en Afrique", peut-on y lire.
"Tout en reconnaissant les leçons et les expériences du passé, nous nous rallions à la certitude que notre futur commun demande une approche audacieuse pour que nous puissions affronter, avec confiance, les exigences d'un monde globalisé".
Le texte reconnaît les ambitions de l'UE et de l'UA et tout ce qu'elles ont partagé et partagent à l'heure actuelle, en affirmant leur détermination à construire un partenariat d'égaux "en transposant la relation classique donateur-bénéficiaire", en entreprenant une stratégie de partenariat politique construite à l'aune de valeurs, de préoccupations et de défis communs".
La réunion a encore approuvé un communiqué final qui souligne l'importance des rapports stratégiques entre l'Europe et l'Afrique.
D'après le libellé, le renforcement de la coopération dans plusieurs domaines a été bien accueilli par la réunion, en évoquant aussi le souhait que le prochain Sommet de Lisbonne donne un nouvel élan au processus engagé au Caire en l'an 2000.
"Dans ce contexte, les ministres et les chefs des délégations ont mis en évidence la relation historique entre les deux continents et la nécessité de continuer à développer le partenariat entre l'Afrique et l'UE, fondé sur les principes du dialogue constructif et le respect mutuel".
Le document fait également allusion au Plan d'action qui est centre du partenariat entre l'Afrique et l'UE, document dont la réunion s'est félicitée, en réitérant l'importance de miser avant tout sur les actions prioritaires conjointes en faveur des populations de l'Afrique et de l'Europe, un engagement qui vise à renforcer le partenariat politique.