China Development Bank vise une part de United Bank for Africa (Nigeria)
Les Echos, 28/01/08
La banque publique chinoise China Development Bank vise une participation dans un établissement du Nigeria, United Bank for Africa, qui pourrait atteindre cinq milliards de dollars, a affirmé l'hebdomadaire chinois Economic Observer daté de lundi.
"Tandis que le montant de sa participation est en discussions, China Development Bank espère avoir son mot à dire dans la banque (nigériane) mais ne devrait pas obtenir de droit de contrôle", a affirmé le journal, citant une source proche du dossier.
Une porte-parole de la banque chinoise a indiqué à l'AFP ne pas être en mesure de commenter.
China Development Bank est l'une des trois banques spécialisées chinoises, dites "policy banks", dépendant directement du Conseil d'Etat (gouvernement). Conçue à l'origine pour accompagner les grands projets officiels en matière d'infrastructure ou d'énergie par exemple, elle a entamé l'an dernier sa reconversion vers des opérations financières commerciales, moyennant une injection de capitaux (20 milliards de dollars, annoncés fin décembre).
En juillet, elle a pris 3,1% de la britannique Barclays.
Elle a également doté d'un milliard de dollars le nouveau fonds sino-africain, lancé en juin pour encourager les sociétés chinoises à investir en Afrique.
La banque publique chinoise China Development Bank vise une participation dans un établissement du Nigeria, United Bank for Africa, qui pourrait atteindre cinq milliards de dollars, a affirmé l'hebdomadaire chinois Economic Observer daté de lundi.
"Tandis que le montant de sa participation est en discussions, China Development Bank espère avoir son mot à dire dans la banque (nigériane) mais ne devrait pas obtenir de droit de contrôle", a affirmé le journal, citant une source proche du dossier.
Une porte-parole de la banque chinoise a indiqué à l'AFP ne pas être en mesure de commenter.
China Development Bank est l'une des trois banques spécialisées chinoises, dites "policy banks", dépendant directement du Conseil d'Etat (gouvernement). Conçue à l'origine pour accompagner les grands projets officiels en matière d'infrastructure ou d'énergie par exemple, elle a entamé l'an dernier sa reconversion vers des opérations financières commerciales, moyennant une injection de capitaux (20 milliards de dollars, annoncés fin décembre).
En juillet, elle a pris 3,1% de la britannique Barclays.
Elle a également doté d'un milliard de dollars le nouveau fonds sino-africain, lancé en juin pour encourager les sociétés chinoises à investir en Afrique.