La CEA évoque le rôle des investissements étrangers en Afrique
Intelink, PANA, 29/01/2008
Les sources extérieures de financement destinées à des investissements productifs pourraient, à court terme, demeurer une nécessité pour plusieurs pays africains avec de faibles revenus et un secteur financier sous-développé, a déclaré le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), Abdoulie Janneh.
"Les sources extérieures de financement sont indispensables pour réduire le déficit constaté dans ce domaine en Afrique", a-t-il estimé.
S'exprimant à Addis-Abeba au cours de la réunion du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA), M. Janneh a indiqué que l'amélioration de la gouvernance sur le continent se reflète dans les tendances économiques, marquées par une amélioration de la gestion économique associée à des prix de produits de base élevés et à l'augmentation des flux de capitaux, pour soutenir la hausse des taux de croissance.
Selon lui, la croissance économique en Afrique a été de 5,8 pour cent en 2007, ce qui constitue une légère amélioration par rapport aux 5,7 pour cent, l'année précédente.
"En conséquence, le défi consiste à améliorer cette croissance et à la rendre durable, afin de réduire la pauvreté de manière significative et de réaliser les Objectifs du millénaire pour le développement sur l'ensemble du continent avant l'année 2015", a déclaré M. Janneh.
Il a demandé aux pays africains de rester vigilants compte tenu des conditions économiques inquiétantes enregistrées dans les grands pays industriels qui font craindre un retour à la situation des années 1970, au cours desquelles le boom des produits de base avait souffert des réponses stratégiques apportées à la stagnation qui avait frappé les pays développés.
"Ces événements étaient annonciateurs de la décennie perdue des années 1980 et, compte tenu du poids de la dette qui continue de handicaper un certain nombre de pays africains, il convient de faire montre d'une meilleure vigilance, de prendre des mesures bien pensées et de rester en étroit contact avec la communauté internationale", a indiqué M. Janneh.
Bien que la communauté internationale a promis d'appuyer les efforts de développement du continent africain, il a souligné que beaucoup restait encore à faire.
"Ce n'est pas le moment de réduire l'aide et aucun effort ne devrait être ménagé pour faire de telle sorte que les performances économiques de l'Afrique continuent de s'améliorer", a ajouté le secrétaire exécutif de la CEA.
Le Conseil exécutif de l'UA examine l'ordre du jour du 10ème sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement dont l'ouverture est prévue jeudi à Addis-Abeba.
S'il est vrai que le risque de voir les changements climatiques obstruer la voie qui doit mener l'Afrique à l'industrialisation de l'Afrique suscite un certain nombre d'inquiétudes, M. Janneh a tenté de rassurer à ce sujet.
"Ce débat sur l'industrialisation de l'Afrique vient réellement à son heure, car il faut renforcer l'industrialisation si nous voulons transformer les économies africaines en renforçant la productivité, en améliorant les compétences et en créant des opportunités de travail décent et productif", a-t-il expliqué.
Les sources extérieures de financement destinées à des investissements productifs pourraient, à court terme, demeurer une nécessité pour plusieurs pays africains avec de faibles revenus et un secteur financier sous-développé, a déclaré le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), Abdoulie Janneh.
"Les sources extérieures de financement sont indispensables pour réduire le déficit constaté dans ce domaine en Afrique", a-t-il estimé.
S'exprimant à Addis-Abeba au cours de la réunion du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA), M. Janneh a indiqué que l'amélioration de la gouvernance sur le continent se reflète dans les tendances économiques, marquées par une amélioration de la gestion économique associée à des prix de produits de base élevés et à l'augmentation des flux de capitaux, pour soutenir la hausse des taux de croissance.
Selon lui, la croissance économique en Afrique a été de 5,8 pour cent en 2007, ce qui constitue une légère amélioration par rapport aux 5,7 pour cent, l'année précédente.
"En conséquence, le défi consiste à améliorer cette croissance et à la rendre durable, afin de réduire la pauvreté de manière significative et de réaliser les Objectifs du millénaire pour le développement sur l'ensemble du continent avant l'année 2015", a déclaré M. Janneh.
Il a demandé aux pays africains de rester vigilants compte tenu des conditions économiques inquiétantes enregistrées dans les grands pays industriels qui font craindre un retour à la situation des années 1970, au cours desquelles le boom des produits de base avait souffert des réponses stratégiques apportées à la stagnation qui avait frappé les pays développés.
"Ces événements étaient annonciateurs de la décennie perdue des années 1980 et, compte tenu du poids de la dette qui continue de handicaper un certain nombre de pays africains, il convient de faire montre d'une meilleure vigilance, de prendre des mesures bien pensées et de rester en étroit contact avec la communauté internationale", a indiqué M. Janneh.
Bien que la communauté internationale a promis d'appuyer les efforts de développement du continent africain, il a souligné que beaucoup restait encore à faire.
"Ce n'est pas le moment de réduire l'aide et aucun effort ne devrait être ménagé pour faire de telle sorte que les performances économiques de l'Afrique continuent de s'améliorer", a ajouté le secrétaire exécutif de la CEA.
Le Conseil exécutif de l'UA examine l'ordre du jour du 10ème sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement dont l'ouverture est prévue jeudi à Addis-Abeba.
S'il est vrai que le risque de voir les changements climatiques obstruer la voie qui doit mener l'Afrique à l'industrialisation de l'Afrique suscite un certain nombre d'inquiétudes, M. Janneh a tenté de rassurer à ce sujet.
"Ce débat sur l'industrialisation de l'Afrique vient réellement à son heure, car il faut renforcer l'industrialisation si nous voulons transformer les économies africaines en renforçant la productivité, en améliorant les compétences et en créant des opportunités de travail décent et productif", a-t-il expliqué.