Marchés émergents : après les BRIC, les "marchés frontières"
Dans la dernière édition du "Global Investor" publiée par le Credit Suisse, des analystes et des spécialistes externes se sont penchés sur ce que l'on appelle les "marchés frontières", ces marchés émergents qui n'attirent l'attention des investisseurs que depuis peu.
Le service Research du Credit Suisse a mis au point un indice permettant de les identifier. En se positionnant rapidement dans des pays tels que le Vietnam, le Pérou ou le Kazakhstan, les investisseurs peuvent exploiter à long terme les avantages d'une arrivée précoce sur ces marchés, tout en participant à leur croissance économique, avance la banque helvète.
Les marchés émergents traditionnels comme les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) connaissent une évolution économique particulièrement favorable depuis le début du 21e siècle. Alors que ces pays étaient accablés par une dette publique importante et que leur développement économique était à la traîne dans les années 1980 et 1990, ils ont très largement profité, ces dernières années, de l'impulsion économique donnée par la mondialisation.
Cette évolution positive n'a pas échappé aux prestataires de services financiers ni aux investisseurs internationaux, ce qui explique pourquoi l'offre en produits financiers et l'allocation des ressources ont fortement augmenté dans ces régions du monde, surtout depuis 2003. Fin 2003, les pays BRIC représentaient tout juste 4% de la capitalisation boursière mondiale. Aujourd'hui, cette proportion atteint déjà plus de 14%, ce qui équivaut pratiquement à la part de ces pays dans le produit intérieur brut (PIB) mondial.
Les évaluations se sont améliorées entre-temps et, en 2007, l'indice MSCI Emerging Markets a réussi à combler son retard sur le MSCI World.
De nos jours, les pays émergents traditionnels n'affichent toutefois plus la même dynamique de croissance que par le passé, estime le service de recherche du Credit Suisse. Certains d'entre eux qui, à l'instar de la Corée, continuent de façon générale de faire partie des pays émergents, présentent un profil économique qui ressemble désormais beaucoup à celui des pays développés.
Les investisseurs devraient désormais s'intéresser davantage aux "nouveaux" pays émergents, autrement dit aux marchés frontières. En prenant en considération d'autres pays que les pays émergents traditionnels et en élargissant leur horizon de placement sur le plan géographique, ils auront la possibilité d'investir dans des pays se trouvant encore à un stade de développement.
Opter dès aujourd'hui pour un positionnement dans ces pays constitue un avantage, car nombre de ces marchés ont été négligés jusqu'ici par les investisseurs ou leur étaient inaccessibles. Mais pour obtenir des résultats, il faut d'abord identifier les pays se trouvant dans la même situation que les pays émergents traditionnels alors qu'ils étaient en passe de réussir leur essor économique.
C'est à cette fin que le service Research du Credit Suisse a mis au point un indice permettant de passer au crible tous les pays de la planète et de détecter les "marchés frontières" en fonction de certains critères (le potentiel macroéconomique, le niveau de vie de la population, le développement des marchés financiers et la stabilité politique), pour ensuite les classer en fonction de leur attractivité.
Le Vietnam, le Pérou ou encore le Kazakhstan, par exemple, réalisent une performance économique relativement mitigée, mais recèlent un potentiel de croissance important. Ces économies se caractérisent par un faible revenu par habitant, une croissance économique élevée, un degré de démocratie correct et la stabilité géopolitique.
De plus, les marchés financiers de ces pays ne sont encore que peu développés. Le Credit Suisse s'attend à ce que l'économie de ces "marchés frontières" connaisse un essor particulièrement vigoureux au cours des prochaines années et décennies, une évolution qui suscitera vraisemblablement de plus en plus l'intérêt des investisseurs internationaux - à condition toutefois que la situation géopolitique évolue elle aussi favorablement.
Le service Research du Credit Suisse a mis au point un indice permettant de les identifier. En se positionnant rapidement dans des pays tels que le Vietnam, le Pérou ou le Kazakhstan, les investisseurs peuvent exploiter à long terme les avantages d'une arrivée précoce sur ces marchés, tout en participant à leur croissance économique, avance la banque helvète.
Les marchés émergents traditionnels comme les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) connaissent une évolution économique particulièrement favorable depuis le début du 21e siècle. Alors que ces pays étaient accablés par une dette publique importante et que leur développement économique était à la traîne dans les années 1980 et 1990, ils ont très largement profité, ces dernières années, de l'impulsion économique donnée par la mondialisation.
Cette évolution positive n'a pas échappé aux prestataires de services financiers ni aux investisseurs internationaux, ce qui explique pourquoi l'offre en produits financiers et l'allocation des ressources ont fortement augmenté dans ces régions du monde, surtout depuis 2003. Fin 2003, les pays BRIC représentaient tout juste 4% de la capitalisation boursière mondiale. Aujourd'hui, cette proportion atteint déjà plus de 14%, ce qui équivaut pratiquement à la part de ces pays dans le produit intérieur brut (PIB) mondial.
Les évaluations se sont améliorées entre-temps et, en 2007, l'indice MSCI Emerging Markets a réussi à combler son retard sur le MSCI World.
De nos jours, les pays émergents traditionnels n'affichent toutefois plus la même dynamique de croissance que par le passé, estime le service de recherche du Credit Suisse. Certains d'entre eux qui, à l'instar de la Corée, continuent de façon générale de faire partie des pays émergents, présentent un profil économique qui ressemble désormais beaucoup à celui des pays développés.
Les investisseurs devraient désormais s'intéresser davantage aux "nouveaux" pays émergents, autrement dit aux marchés frontières. En prenant en considération d'autres pays que les pays émergents traditionnels et en élargissant leur horizon de placement sur le plan géographique, ils auront la possibilité d'investir dans des pays se trouvant encore à un stade de développement.
Opter dès aujourd'hui pour un positionnement dans ces pays constitue un avantage, car nombre de ces marchés ont été négligés jusqu'ici par les investisseurs ou leur étaient inaccessibles. Mais pour obtenir des résultats, il faut d'abord identifier les pays se trouvant dans la même situation que les pays émergents traditionnels alors qu'ils étaient en passe de réussir leur essor économique.
C'est à cette fin que le service Research du Credit Suisse a mis au point un indice permettant de passer au crible tous les pays de la planète et de détecter les "marchés frontières" en fonction de certains critères (le potentiel macroéconomique, le niveau de vie de la population, le développement des marchés financiers et la stabilité politique), pour ensuite les classer en fonction de leur attractivité.
Le Vietnam, le Pérou ou encore le Kazakhstan, par exemple, réalisent une performance économique relativement mitigée, mais recèlent un potentiel de croissance important. Ces économies se caractérisent par un faible revenu par habitant, une croissance économique élevée, un degré de démocratie correct et la stabilité géopolitique.
De plus, les marchés financiers de ces pays ne sont encore que peu développés. Le Credit Suisse s'attend à ce que l'économie de ces "marchés frontières" connaisse un essor particulièrement vigoureux au cours des prochaines années et décennies, une évolution qui suscitera vraisemblablement de plus en plus l'intérêt des investisseurs internationaux - à condition toutefois que la situation géopolitique évolue elle aussi favorablement.