L'EAC invitée à définir ses relations avec le COMESA et la SADC
21/03/2008
Un an avant la mise en vigueur de l'union monétaire et commerciale au sein de la Communauté est-africaine (EAC), les entreprises kenyanes souhaitent que les Etats déterminent les liens de coopération avec le Marché commun de l'Afrique australe (COMESA) et la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC).
"Le protocole de l'EAC prévoit qu'à la date du 31 décembre 2009, les Etats membres de la communauté appartenant au COMESA et/ou la SADC se retire avec l'entrée en vigueur totale de l'Union douanière de l'EAC" rappelle un rapport de l'Association des fabricants kenyans (KAM), basé sur un mémorandum présenté aux membres de l'Assemblée législative est-africaine (EALA) en tournée au début de ce mois à Nairobi.
Le rapport indique que les adhésions multiples aux autres blocs commerciaux sont une source potentielle de confusion et affecterait sérieusement la loyauté à l'EAC.
Alors que le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi sont membres du COMESA, qui a un marché potentiel de 400 millions de personnes, la Tanzanie ayant quitté le COMESA en 2000, appartient à la SADC. Les cinq pays cités sont membres de l'EAC.
Pour KAM, "considérant que le COMESA avait déjà commencé à négocier une structure de tarif extérieur commun et une union douanière qui devraient être effectives d'ici à la fin de cette année, il est craint que si le COMESA devient une union douanière totale avant l'EAC, cette dernière risque d'être insignifiante du point de vue de la taille de son marché".
"Face à cette situation, il est impératif de prendre des décisions politiques qui peuvent aider à la création de l'Union douanière totale de l'EAC sans porter atteinte au Marché du COMESA" aurait déclaré Gervas Akhaabi, membre de l'EALA, pour soutenir KAM.
D'après le rapport, des réunions de suivi seraient organisées pour informer à la fois EALA et les législatures nationales sur les perspectives des industries locales au sein de l'EAC vieille de huit ans.
Un an avant la mise en vigueur de l'union monétaire et commerciale au sein de la Communauté est-africaine (EAC), les entreprises kenyanes souhaitent que les Etats déterminent les liens de coopération avec le Marché commun de l'Afrique australe (COMESA) et la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC).
"Le protocole de l'EAC prévoit qu'à la date du 31 décembre 2009, les Etats membres de la communauté appartenant au COMESA et/ou la SADC se retire avec l'entrée en vigueur totale de l'Union douanière de l'EAC" rappelle un rapport de l'Association des fabricants kenyans (KAM), basé sur un mémorandum présenté aux membres de l'Assemblée législative est-africaine (EALA) en tournée au début de ce mois à Nairobi.
Le rapport indique que les adhésions multiples aux autres blocs commerciaux sont une source potentielle de confusion et affecterait sérieusement la loyauté à l'EAC.
Alors que le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi sont membres du COMESA, qui a un marché potentiel de 400 millions de personnes, la Tanzanie ayant quitté le COMESA en 2000, appartient à la SADC. Les cinq pays cités sont membres de l'EAC.
Pour KAM, "considérant que le COMESA avait déjà commencé à négocier une structure de tarif extérieur commun et une union douanière qui devraient être effectives d'ici à la fin de cette année, il est craint que si le COMESA devient une union douanière totale avant l'EAC, cette dernière risque d'être insignifiante du point de vue de la taille de son marché".
"Face à cette situation, il est impératif de prendre des décisions politiques qui peuvent aider à la création de l'Union douanière totale de l'EAC sans porter atteinte au Marché du COMESA" aurait déclaré Gervas Akhaabi, membre de l'EALA, pour soutenir KAM.
D'après le rapport, des réunions de suivi seraient organisées pour informer à la fois EALA et les législatures nationales sur les perspectives des industries locales au sein de l'EAC vieille de huit ans.