Madagascar: L'APE booste le négoce vers l'Europe
L'Express de Madagascar, 31/03/2008
L'Accord de partenariat économique entre l'Europe et Madagascar est encore en négociation. Ce traité est censé garantir la stabilité des échanges.
L'Union européenne reste un grand partenaire économique de Madagascar. « Les accords de partenariat économique constituent un cadre de sécurisation des échanges commerciaux avec l'Union européenne », avance Jean Claude Boidin, ambassadeur, chef de la délégation de la Commission européenne à Madagascar, face à quelques membres de l'administration malgache, du corps diplomatique et du secteur privé.
« Dans le cadre de cet accord, les pays européens offrent aux pays de l'ACP un accès totalement libre sans droits de douanes et sans aucune restriction à son marché », explique Jean Claude Boidin. Tous les produits qui connaissent encore des limites quantitatives ou des contraintes de calendrier dans l'accord de Cotonou seront désormais affranchis. Sauf pour le sucre et le riz, pour lesquels une période de transition est prévue. Cet accord donne un accès libre aux fruits, légumes, céréales, produits laitiers, rhum, fleurs coupées, tomates en boîtes et autres. « C'est une mesure avantageuse dans la mesure ou plus de 40 % des exportations de Madagascar vont vers l'Europe », explique l'ambassadeur. « De plus, c'est un traité international ratifié et notifié par l'Organisation mondiale du commerce. Il garantit une stabilité juridique des conditions de l'échange mais en même temps offre une prévisibilité à très long terme », poursuit-il.
Accord incomplet
L'accord intérimaire qui est en vigueur actuellement reste, cependant, incomplet. « C'est un accord qui ne tient pas compte des réalités de la mondialisation et de la dématérialisation des échanges dans le futur », précise-t-il en insistant sur la nécessité d'intensifier les négociations dans les mois à venir.
Toutefois, les versions définitives de l'APE sont conçues comme des accords généraux qui contribueront à la mise en place de marchés régionaux et à la diversification des économies dans chaque région ACP.
« Ceci avant une ouverture graduelle du commerce en provenance de l'Europe. Cela devra permettre des échanges accrus, équilibrés et durables entre les deux parties », mentionne Jean Claude Boidin. Avec les APE, l'Union européenne propose d'élargir la relation à des sujets connexes répondant aux besoins de l'échange dans un monde de plus en plus globalisé.
L'Accord de partenariat économique entre l'Europe et Madagascar est encore en négociation. Ce traité est censé garantir la stabilité des échanges.
L'Union européenne reste un grand partenaire économique de Madagascar. « Les accords de partenariat économique constituent un cadre de sécurisation des échanges commerciaux avec l'Union européenne », avance Jean Claude Boidin, ambassadeur, chef de la délégation de la Commission européenne à Madagascar, face à quelques membres de l'administration malgache, du corps diplomatique et du secteur privé.
« Dans le cadre de cet accord, les pays européens offrent aux pays de l'ACP un accès totalement libre sans droits de douanes et sans aucune restriction à son marché », explique Jean Claude Boidin. Tous les produits qui connaissent encore des limites quantitatives ou des contraintes de calendrier dans l'accord de Cotonou seront désormais affranchis. Sauf pour le sucre et le riz, pour lesquels une période de transition est prévue. Cet accord donne un accès libre aux fruits, légumes, céréales, produits laitiers, rhum, fleurs coupées, tomates en boîtes et autres. « C'est une mesure avantageuse dans la mesure ou plus de 40 % des exportations de Madagascar vont vers l'Europe », explique l'ambassadeur. « De plus, c'est un traité international ratifié et notifié par l'Organisation mondiale du commerce. Il garantit une stabilité juridique des conditions de l'échange mais en même temps offre une prévisibilité à très long terme », poursuit-il.
Accord incomplet
L'accord intérimaire qui est en vigueur actuellement reste, cependant, incomplet. « C'est un accord qui ne tient pas compte des réalités de la mondialisation et de la dématérialisation des échanges dans le futur », précise-t-il en insistant sur la nécessité d'intensifier les négociations dans les mois à venir.
Toutefois, les versions définitives de l'APE sont conçues comme des accords généraux qui contribueront à la mise en place de marchés régionaux et à la diversification des économies dans chaque région ACP.
« Ceci avant une ouverture graduelle du commerce en provenance de l'Europe. Cela devra permettre des échanges accrus, équilibrés et durables entre les deux parties », mentionne Jean Claude Boidin. Avec les APE, l'Union européenne propose d'élargir la relation à des sujets connexes répondant aux besoins de l'échange dans un monde de plus en plus globalisé.