La Reunion - Séchilienne veut faire de l’électricité "de pointe" avec l’huile de micro-algues de Bioalgostral
Clicanoo.re - Publié le 7 Février 2013
La société Séchilienne Sidec et ses partenaires proposent à EDF, qui a besoin d’une centrale "de pointe" (pour les horaires de pointe), une usine qui tirerait un tiers de l’énergie qu’elle produirait de l’huile extraite de micro-algues. Une technologie qu’elle serait la première à mettre en œuvre dans le monde.
D’ici quelques mois, EDF va trancher. Plusieurs offres lui ont été faites pour faire face à ses besoins "de pointe" à la Réunion. Plusieurs opérateurs ont en effet répondu à l’appel d’offres d’Électricité de France qui concerne la création d’une centrale de production d’énergie capable de fabriquer très rapidement de l’électricité pour faire face aux besoins importants des créneaux horaires de pointe (tels que le début de soirée). La société Séchilienne Sidec, qui est le propriétaire exploitant des deux usines sucrières qui produisent de l’électricité dans l’île (Bois Rouge et le Gol) a proposé à son client d’adopter une centrale mixte d’un nouveau genre.
La centrale en question exploiterait en partie une biomasse pour produire de l’énergie. Pas de la bagasse comme elle le fait déjà actuellement à la Réunion mais un bio carburant totalement innovant : l’huile de micro algues. Un bio carburant qui a déjà fait voler des avions de matière expérimentale mais qui n’a encore jamais été utilisé à l’échelle industrielle. Pour ce faire, Séchilienne Sidec a signé hier un accord de partenariat avec la jeune société réunionnaise Bioalgostral. Cette société, implantée dans la technopole de Saint-Denis depuis 2008, s’appuie sur l’expertise des précurseurs allemands de la société IGV. Cette entreprise basée Outre-Rhin possède trente années de recul en matière d’expérimentation sur les micro algues avec, notamment à son compte, la centrale de production la plus importante du monde, qui mesure un hectare.
UNE CENTRALE BASÉE DANS LE SUD
Une centrale d’un hectare, précisément la taille d’exploitation que Séchilienne Sidec et Bioalgostral prévoient d’implanter dans le sud de l’île, sans doute du côté d’Etang-Salé. Selon les partenaires Sidec Bioalgostral, depuis le temps qu’elle est testée, le bio carburant issu des micro algues serait nettement plus rentable que les autres bio carburants : "Le rendement est 30 fois supérieur au oléagineux et en plus nous ne faisons pas de concurrence aux terres arables en produisant de l’énergie ainsi", assure Laurent Bleriot, responsable de Bioalgostral.
Selon les prévisions des partenaires, si EDF choisit leur projet, la production de bio carburant issu des micro algues pourrait commencer dès 2014 pour une "récolte" en 2015. "Au début, avec les 50 tonnes produites, le nouveau bio carburant pourra répondre à quelques jours seulement des besoins en heures de pointe à la Réunion. Mais, à terme, les micro algues pourrait produire 30 % de l’énergie que nous produirons", précise Jacques Petry, le PDG de la Séchilienne.
En attendant que la production de micro-algues ne monte en puisse, la Séchilienne, qui produit actuellement déjà 30 % de l’énergie consommée dans l’île, prévoit de faire appel à un autre bio carburant, plus connu celui là, le bio éthanol. Ce bio éthanol sera importé de l’île Maurice où il est produit par Omnicane. La société qui exploite chez nos voisins la ressource canière produit déjà millions de litres de bio éthanol chaque année. En attendant que les micro algues entrent en action, c’est donc cette ressource issue de la transformation de la canne qui servirait de premier combustible pour 30 % de la production électrique de la centrale "de pointe" imaginée par la Séchilienne. Les 70 % restants viendraient du fuel léger...
La société Séchilienne Sidec et ses partenaires proposent à EDF, qui a besoin d’une centrale "de pointe" (pour les horaires de pointe), une usine qui tirerait un tiers de l’énergie qu’elle produirait de l’huile extraite de micro-algues. Une technologie qu’elle serait la première à mettre en œuvre dans le monde.
D’ici quelques mois, EDF va trancher. Plusieurs offres lui ont été faites pour faire face à ses besoins "de pointe" à la Réunion. Plusieurs opérateurs ont en effet répondu à l’appel d’offres d’Électricité de France qui concerne la création d’une centrale de production d’énergie capable de fabriquer très rapidement de l’électricité pour faire face aux besoins importants des créneaux horaires de pointe (tels que le début de soirée). La société Séchilienne Sidec, qui est le propriétaire exploitant des deux usines sucrières qui produisent de l’électricité dans l’île (Bois Rouge et le Gol) a proposé à son client d’adopter une centrale mixte d’un nouveau genre.
La centrale en question exploiterait en partie une biomasse pour produire de l’énergie. Pas de la bagasse comme elle le fait déjà actuellement à la Réunion mais un bio carburant totalement innovant : l’huile de micro algues. Un bio carburant qui a déjà fait voler des avions de matière expérimentale mais qui n’a encore jamais été utilisé à l’échelle industrielle. Pour ce faire, Séchilienne Sidec a signé hier un accord de partenariat avec la jeune société réunionnaise Bioalgostral. Cette société, implantée dans la technopole de Saint-Denis depuis 2008, s’appuie sur l’expertise des précurseurs allemands de la société IGV. Cette entreprise basée Outre-Rhin possède trente années de recul en matière d’expérimentation sur les micro algues avec, notamment à son compte, la centrale de production la plus importante du monde, qui mesure un hectare.
UNE CENTRALE BASÉE DANS LE SUD
Une centrale d’un hectare, précisément la taille d’exploitation que Séchilienne Sidec et Bioalgostral prévoient d’implanter dans le sud de l’île, sans doute du côté d’Etang-Salé. Selon les partenaires Sidec Bioalgostral, depuis le temps qu’elle est testée, le bio carburant issu des micro algues serait nettement plus rentable que les autres bio carburants : "Le rendement est 30 fois supérieur au oléagineux et en plus nous ne faisons pas de concurrence aux terres arables en produisant de l’énergie ainsi", assure Laurent Bleriot, responsable de Bioalgostral.
Selon les prévisions des partenaires, si EDF choisit leur projet, la production de bio carburant issu des micro algues pourrait commencer dès 2014 pour une "récolte" en 2015. "Au début, avec les 50 tonnes produites, le nouveau bio carburant pourra répondre à quelques jours seulement des besoins en heures de pointe à la Réunion. Mais, à terme, les micro algues pourrait produire 30 % de l’énergie que nous produirons", précise Jacques Petry, le PDG de la Séchilienne.
En attendant que la production de micro-algues ne monte en puisse, la Séchilienne, qui produit actuellement déjà 30 % de l’énergie consommée dans l’île, prévoit de faire appel à un autre bio carburant, plus connu celui là, le bio éthanol. Ce bio éthanol sera importé de l’île Maurice où il est produit par Omnicane. La société qui exploite chez nos voisins la ressource canière produit déjà millions de litres de bio éthanol chaque année. En attendant que les micro algues entrent en action, c’est donc cette ressource issue de la transformation de la canne qui servirait de premier combustible pour 30 % de la production électrique de la centrale "de pointe" imaginée par la Séchilienne. Les 70 % restants viendraient du fuel léger...