Mauritius - Le Fonds africain des énergies durables pour l’Afrique engage un million pour l’efficacité énergétique
Le Fonds africain des énergies durables pour l’Afrique (dit
“SEFA” en anglais) a approuvé, fin décembre 2013, 1 million de dollars
EU de subvention au profit de l’entreprise Sotravic Ltd, pour développer
et installer un système de climatisation à l’eau de mer à l’île
Maurice. Il s’agit là d’une technologie innovante, qui réduit l’énergie
électrique utilisée pour la climatisation des bâtiments, en utilisant
l’eau de mer froide.
Ce système contribuera à éviter 40 000 tonnes d’émissions de CO2 par an, et permettra de créer 40 emplois “verts” directs pour des ingénieurs et techniciens locaux qualifiés. Le potentiel de création d’emplois dans ce nouveau secteur pourrait être plus important encore, et ouvrir, en aval, sur de nouveaux projets, avec la valorisation éventuelle d’autres filières comme l’aquaculture, le pharmaceutique et l’embouteillage d’eau de mer. Ce projet pourra en inspirer d’autres, similaires, dans d’autres villes du littoral en Afrique.
Ce projet portant sur l’application en eau océanique profonde (dit en anglais “Deep Ocean Water Application”, DOWA) consiste en la construction et l’exploitation d’un système qui pompe l’eau froide de l’océan Indien afin de l’utiliser pour la climatisation de bâtiments situés au cœur de Port-Louis et ses environs, grâce à un réseau de conduites.
Le projet ambitionne de substituer aux systèmes de climatisation traditionnels fortement énergivores – qui consomment actuellement l’équivalent de 30 MW d’électricité – un système de refroidissement qui recourt à l’eau froide de l’océan et qui ne nécessite que 4 MW d’électricité pour fonctionner. Cela permettra de libérer 26 MW d’électricité, qui pourront servir à d’autres fins que la climatisation, ménageant ainsi une plus grande marge de réserve en énergie dans le pays. De fait, celui-ci s’avère fortement dépendant des combustibles fossiles et de la disponibilité d’une électricité hydraulique ou produite par cogénération à partir de bagasse, trop saisonnière pour assurer un approvisionnement fiable.
Avec cette intervention, la Banque africaine de développement (BAD) jouera un rôle primordial tout au long de la phase de développement du projet, en appuyant activement le promoteur et les partenaires clés dans la structuration du projet pour l’obtention d’un financement à long terme. SEFA financera les études de faisabilité hors océan, qui incluent les levés marins, les conceptions préliminaires et l’évaluation préalable des impacts environnementaux et sociaux du projet.
Directeur du Département de l’énergie, de l’environnement et du changement climatique de la BAD, Alex Rugamba a expliqué, après approbation de la subvention, que « ce projet innovant conduit par une société d’ingénierie et de construction locale, explorera les synergies entre l’océan et le secteur énergétique à Maurice, afin de réduire les coûts, l’énergie consommée et les émissions de CO2, tout en créant de nouveaux emplois et opportunités d’affaires. Ce projet est en phase avec la nouvelle stratégie de la Banque, qui vise à soutenir les pays dans leur transition vers une croissance plus inclusive et plus verte. »
Ce système contribuera à éviter 40 000 tonnes d’émissions de CO2 par an, et permettra de créer 40 emplois “verts” directs pour des ingénieurs et techniciens locaux qualifiés. Le potentiel de création d’emplois dans ce nouveau secteur pourrait être plus important encore, et ouvrir, en aval, sur de nouveaux projets, avec la valorisation éventuelle d’autres filières comme l’aquaculture, le pharmaceutique et l’embouteillage d’eau de mer. Ce projet pourra en inspirer d’autres, similaires, dans d’autres villes du littoral en Afrique.
Ce projet portant sur l’application en eau océanique profonde (dit en anglais “Deep Ocean Water Application”, DOWA) consiste en la construction et l’exploitation d’un système qui pompe l’eau froide de l’océan Indien afin de l’utiliser pour la climatisation de bâtiments situés au cœur de Port-Louis et ses environs, grâce à un réseau de conduites.
Le projet ambitionne de substituer aux systèmes de climatisation traditionnels fortement énergivores – qui consomment actuellement l’équivalent de 30 MW d’électricité – un système de refroidissement qui recourt à l’eau froide de l’océan et qui ne nécessite que 4 MW d’électricité pour fonctionner. Cela permettra de libérer 26 MW d’électricité, qui pourront servir à d’autres fins que la climatisation, ménageant ainsi une plus grande marge de réserve en énergie dans le pays. De fait, celui-ci s’avère fortement dépendant des combustibles fossiles et de la disponibilité d’une électricité hydraulique ou produite par cogénération à partir de bagasse, trop saisonnière pour assurer un approvisionnement fiable.
Avec cette intervention, la Banque africaine de développement (BAD) jouera un rôle primordial tout au long de la phase de développement du projet, en appuyant activement le promoteur et les partenaires clés dans la structuration du projet pour l’obtention d’un financement à long terme. SEFA financera les études de faisabilité hors océan, qui incluent les levés marins, les conceptions préliminaires et l’évaluation préalable des impacts environnementaux et sociaux du projet.
Directeur du Département de l’énergie, de l’environnement et du changement climatique de la BAD, Alex Rugamba a expliqué, après approbation de la subvention, que « ce projet innovant conduit par une société d’ingénierie et de construction locale, explorera les synergies entre l’océan et le secteur énergétique à Maurice, afin de réduire les coûts, l’énergie consommée et les émissions de CO2, tout en créant de nouveaux emplois et opportunités d’affaires. Ce projet est en phase avec la nouvelle stratégie de la Banque, qui vise à soutenir les pays dans leur transition vers une croissance plus inclusive et plus verte. »